Novembre 2017 Ils étaient 2048 nouveaux fonctionnaires à avoir été mis à la disposition du ministère de la sécurité et de la protection civile afin combler le déficit d’agents que connaissait la police nationale. Après 6 mois de formation commune de base, certains parmi ceux qui ont été déployé dans les Compagnies Mobiles d’Intervention et de Sécurité ne semblent pas satisfaits du traitement et revendiquent un statut spécial de la police nationale.
« Le statut spécial de la police nationale n’a pas écrit pas nous. Et si nos anciens sont mécontents par rapport à ce statut qui va en notre faveur, ils veulent nous biaiser par rapport à ça en nous amenant comme des agents, nous n’allons pas etre d’accord. Nous voulons que notre statut soit respecter, nous sommes de la hiérarchie A ou bien qu’ils nous ramènent à la fonction » s’indigne Keleti Traoré, un des agents frondeurs.
Les 6 mois de formation suivies par les agents ne sont pas suffisants pour mériter les grades qu’ils revendiquent mentionne le directeur général dans une lettre réponse de revendication. Ils ont été initiés à l’ordre serré et aux techniques du maintien d’ordre. C’est une méconnaissance totale des dispositions du statut spécial de la police regrette le général Ansoumane CAMARA. Il faut une formation professionnelle adéquate de 6 mois pour les agents, 9 mois pour les sous-officiers, 12 mois pour les officiers et 18 mois pour les commissaires stipule l’article 55 de la loi portant statut spécial de la police nationale.
« Ce statut auquel ils font allusion ne leur appartient pas. Ce sont des civils eux. Ce sont des fonctionnaires commissionnés qu’ils ont mis à notre disposition. S’il y a parmi eux des informaticiens, je ne m’y connais pas, on le met à ma disposition. On est tous fonctionnaires mais il ne peut pas porter la tenue comme moi, il ne peut pas porter de grade. C’est dans ce sens qu’on les a mis à notre disposition » précise le directeur général de la police nationale.
En plus ces agents fonctionnaires à la base ne sont pas obligés de rester dans les rangs de la police précise le général. Plus de 800 agents à leur demande ont déjà été remis à la disposition de la fonction publique.