Le patron du département en charge des sports et de la jeunesse a eu une première rencontre non des moindre avec les inspecteurs régionaux des sports, les directeurs préfectoraux de la jeunesse des sports et les directeurs communaux des sports, ce samedi 12 octobre 2024. Celle-ci s’est déroulée dans les locaux du nouveau siège du ministère sis à Kaloum. Keamou Bogola Haba a mis l’occasion à profit pour rappeler la nécessité de prendre soin des installations sportives, notamment les stades de football. Mais aussi de se pencher sur comment combler le vide dans un futur proche.
Chacun des représentants des régions a saisi la parfaite opportunité pour égrener les perspectives visant à faire occuper sainement la jeunesse guinéenne, et dans leur localité respective. D’ici 2025, le ministère de la jeunesse et des sports envisage de placer des milliers de jeunes du pays au cœur du développement. Et cela devrait s’inscrire dans l’optique du gouvernement guinéen. Et le ministre, Keamou Bogola Haba s’est exprimé sur la situation des stades au pays. Il entend éradiquer les problèmes de la gestion des stades au pays.
« Effectivement, nous avons des problèmes par rapport à la gestion des stades. Parce que depuis des années, il n’ y avait pas de réglementation. Il y a des stades qui sont gérés par des privées. D’autres sont gérés par la commune, d’autres sont gérés par le ministère et d’autres sont même gérés par les chefs de quartier. Donc, nous les avons dit que nous travaillons et que leur écoute sera importante pour que nous harmonisons la politique de gestion de l’ensemble des stades. A commencer par les stades de proximité, les stades de grande compétition ou même les infrastructures des autres disciplines », a-t-il déclaré au sortir de cette rencontre.
Une alerte qui est valable pour les différents directeurs préfectoraux de la jeunesse quant à la gestion des maisons des jeunes. Le ministre a souligné ceci : « C’est la même problématique au niveau de la gestion des maisons des jeunes ou les responsabilités n’ont jamais été clarifiées. Et nous avons les mêmes difficultés où les mêmes difficultés de parties prenantes qui gèrent. Finalement, on a pas une politique harmonisée de la gestion des maisons des jeunes. Nous les avons aussi parlé des futures autres infrastructures juvéniles comme les émergences. L’émergence de Cosa et l’émergence de Sangoyah qui sont les pilotes », martèle le ministre, Keamou Bogola Haba.
Med Sesay