L’équipe nationale a essuyé une grande déception durant les deux premières journées des éliminatoires pour la CAN 2025 au Maroc. Battue respectivement par la RDC (1-0) et la Tanzanie (1-2), la Guinée est condamnée à réagir au risque de compromettre grandement ses chances de qualification au prochain rendez-vous continental au Maroc. Des journalistes interrogés par notre rédaction se montrent optimistes pour un réveil de la bande à Michel Dussuyer.
La sélection nationale de Guinée est mal embarquée dans cette campagne éliminatoire de la CAN 2025. Ce, après ses deux revers en autant de sorties. Ce samedi 12 octobre, le Syli National accueille les Walya de l’Éthiopie en match aller de la double opposition, au stade Alhassane Ouattara d’Ebimpé. Une victoire de la Guinée redistribuerait les cartes dans le groupe H. Ce qui peut être fait, selon ce journaliste sportif.
« Globalement, on a quand même envie de lancer notre campagne à travers ce match là. C’est quand même important. On a perdu deux fois de suites. On devrait plus se permettre de perdre encore pour un 3e matchs. Je crois qu’au niveau de la concentration, ça doit être l’objectif ultime de ces joueurs là. Au niveau du mental, de mettre en tête qu’on est en difficulté. On a quand même besoin d’aller très très loin. Parce qu’une CAN à 24 équipes ne devrait pas se passer sans la Guinée, sincèrement », a déclaré Lance Koïvogui. Retrouver l’alchimie qu’il faut pour qu’on puisse gagner ce match là. Je pense qu’on a des éléments nécessaires si toute fois on arrive à corriger quelques imperfections qui existent au sein de l’équipe », a ajouté ce journaliste sportif de Cis Médias.
« Jusqu’à preuve du contraire, je crois aux chances de qualification de la Guinée »
Malgré la situation de l’équipe un peu bien évidente, l’espoir d’une qualification grandit autour du groupe. En danger oui, mais la tendance peut bien être renversée, estime Hamidou Kibola Bangoura. « On s’est mis tout seul en danger en perdant les deux premiers matchs. Vous savez que les éliminatoires sont comptées pour 6 journées. Je pense qu’il faut bien démarrer. Mais rien n’est encore perdu après ces deux matchs qu’on a perdus. Donc, si on se donne toute la force qu’il faut pour gagner cette double confrontation face à l’Éthiopie qui ne va vouloir nous rendre la tâche facile parce qu’ils ont déjà 1pts. J’ose croire qu’avec l’effectif que nous avons, si l’environnement est rendu saint, parce que ça dépendra de ça aussi. Et le discours de l’ancien-nouveau sélectionneur qui est là passe et qu’il arrive à mettre les hommes du moment et que les joueurs acceptent de jouer, je pense qu’on peut gagner », estime l’administrateur général de Africasport.
« Il n’y aura pas de calcul à faire. Là, il faut gagner impérativement »
Même son de cloche chez notre consœur. Bintia Condé, journaliste sportive à la RTG, voit le verre à moitié plein pour son pays dans cette campagne éliminatoire. En dépit du faux pas, elle croit à ce que la bande à Michel Dussuyer puisse mettre l’échine dans sa position initiale. Elle est d’abord désolée pour l’entame de cette campagne éliminatoire. « La plus grande fête du football africain et que mon pays [ndlr, Guinée] démarre par deux défaites, ça me désole », martèle-t-elle. Et de livrer un brin d’espoir « Heureusement qu’il n’y a pas que deux journées. On a quatre autres journées à jouer. Donc, j’ai encore de l’espoir. Certes que les deux journées sont derrière nous, mais je dirais que rien est perdu. Ça nous donne beaucoup de pression pour aborder ces deux autres matchs. Il n’y aura pas de calcul à faire. Là, il faut gagner impérativement », assène Bintia Condé.
Med Sesay