Les sondages à la sortie des urnes sont illégaux en France, mais cela n’empêche pas les médias belges et suisses de faire les leurs et de les partager sur les réseaux sociaux. Cependant, il n’y a aucune certitude sur les agences qui les ont menées, et encore moins sur leur méthodologie – et elles se sont souvent révélées inexactes dans le passé.
Nous nous en tiendrons aux estimations officielles basées sur les votes réels exprimés dans un échantillon représentatif de sondages à l’échelle nationale, attendus à 20 heures, heure locale.
Taux d’abstention en hausse, mais pas à des niveaux record
Le taux d’abstention, qui devrait s’avérer crucial lors de cette élection, devrait se situer entre 25% et 26,5%, selon les sondeurs français – plus élevé qu’au premier tour précédent de 2017 (22,2%), mais pas au niveau record de 2002 de 28,4% .
Ifop évalue le taux d’abstention à 25 %, Harris Interactive à 25,6 %, et Ipsos, Elabe et OpinionWay à 26,5 %.
Le taux de participation dans le sud-ouest, où les électeurs sont plus susceptibles de favoriser Emmanuel Macron, serait plus élevé que dans le nord-est, l’une des régions les plus susceptibles de soutenir Marine Le Pen – mais le taux d’abstenton dans Paris largement pro-Macron est également assez élevé, selon les médias français.