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4 ans agoon
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ImediasL’Organisation mondiale de la santé (OMS) a resserré mercredi ses directives sur le port du masque anti-Covid dans les « foyers à forte transmission » et recommandé de le porter dans les lieux fermés ne disposant pas de ventilation adéquate.
Tout en estimant que des fêtes de fin d’année en petit comité sont sans doute « la meilleure option » en ces temps de pandémie, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a ainsi réajusté ses recommandations sur le port du masque. Dans sa dernière note d’orientation, l’OMS conseille aux personnes vivant dans des zones où la pandémie du coronavirus se propage de porter un masque non médical à l’intérieur.
C’est le cas dans les magasins, les lieux de travail partagés, les écoles ou à l’extérieur, lorsqu’une distance physique d’au moins un mètre ne peut être maintenue.
« A l’intérieur, à moins que l’aération n’ait été jugée adéquate, l’OMS conseille au grand public de porter un masque non médical, peu importe si une distance physique d’au moins un mètre peut être maintenue ou pas », a souligné l’agence onusienne dans son nouvel avis.
Au cas où la ventilation est adéquate dans les espaces publics intérieurs, le masque est préconisé si « une distance physique d’au moins un mètre ne peut être maintenue ».
S’ils ne peuvent maintenir une distance physique d’au moins un mètre, les personnes se trouvant dans ces lieux intérieurs – y compris les enfants et les adolescents de 12 ans ou plus – doivent également porter un masque même si les espaces sont bien ventilés.
Il s’agit de la quatrième mise à jour des recommandations de l’OMS sur le port du masque depuis le début de la pandémie. Et ces nouvelles recommandations s’appliquent dans les zones où il y a un ‘cluster’ ou une transmission communautaire.
D’une manière générale, l’OMS insiste sur l’importance du système d’aération, notamment « dans les lieux publics intérieurs où l’on sait que la ventilation est mauvaise (ouverture limitée ou inexistante des fenêtres et des portes pour la ventilation naturelle), quelle que soit la distance physique.
Alors que les fêtes de fin d’année se profilent, l’OMS conseille le port du masque dans certaines situations de décor intérieur dans les zones où la transmission du coronavirus est connue ou suspectée. Ainsi à l’intérieur des habitations et quand la ventilation n’est pas adéquate, le masque est préconisé lorsqu’il y a un visiteur qui n’est pas membre du ménage. « Cela indépendamment du fait qu’une distance physique d’au moins un mètre puisse être maintenue », a fait valoir l’OMS.
Le même dispositif est prôné dans les locaux domestiques qui disposent d’une aération adéquate si une distance physique d’au moins un mètre ne peut être suivie. À la maison, l’OMS préconise la généralisation du masque lors de la réception de visiteurs, si une distance physique d’au moins un mètre ne peut être maintenue ou s’il est impossible d’évaluer la qualité de la ventilation.
Le chef de l’OMS avait prévenu lundi dernier de ne « pas baisser la garde, sachant surtout que les fêtes de fin d’année vont bientôt débuter dans de nombreux pays de cultures différentes ».
« La pandémie de Covid-19 va changer la manière nous allons passer ces fêtes, mais ne signifie pas que nous en seront privés. Les changements que vous allez devoir apporter dépendront du lieu où vous habitez. Quoi qu’il en soit, respectez toujours les directives locales ou nationales », avait alerté le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
L’agence onusienne prône également une généralisation du masque dans les établissements de soins de santé, notamment dans les régions en proie à des grappes ou à une transmission communautaire. Le « port du masque » est ainsi conseillé dans tous les établissements de santé, y compris dans les espaces communs tels que les cafétérias et les salles du personnel.
Le personnel soignant pourrait ainsi porter des masques N95 s’ils sont disponibles lorsqu’ils soignent des patients atteints de la Covid-19. Outre le personnel, l’OMS recommande aussi au sein des établissements de santé, « le port du masque pour les visiteurs, les prestataires de services et autres ».
Plus largement, dans tout scénario de transmission, les personnes présentant des symptômes du coronavirus doivent porter un masque médical. Elles doivent en outre s’isoler et consulter un médecin dès qu’elles commencent à se sentir mal avec des symptômes potentiels, même s’ils sont « légers ».
Par ailleurs, l’agence spécialisée de l’ONU a recommandé de ne pas utiliser de masques pendant « une activité physique intense », « car ils peuvent réduire la capacité à respirer confortablement ». Selon l’OMS, la mesure préventive la plus importante consiste à maintenir une distance physique d’au moins un mètre et à assurer une bonne ventilation pendant l’exercice.
Si l’activité se déroule à l’intérieur, l’agence onusienne rappelle qu’une ventilation adéquate doit être assurée à tout moment « par une aération naturelle ou un système de ventilation fonctionnant correctement ou entretenu ». Mais si toutes les mesures ci-dessus ne peuvent être assurées, « il convient d’envisager la fermeture temporaire des installations publiques intérieures (ou gymnase) ».
En fin de compte, les masques doivent être utilisés dans le cadre d’un ensemble complet de mesures qui contribuent à réduire la propagation de Covid-19. Une façon de rappeler que le masque seul, même lorsqu’il est utilisé correctement, ne suffit pas à « assurer une protection adéquate » contre le virus.
Les autres mesures de prévention et de contrôle des infections comprennent l’hygiène des mains, une distance physique d’au moins un mètre, éviter de toucher son visage, une ventilation adéquate dans les environnements intérieurs, les tests, la recherche des contacts, la quarantaine et l’isolement. « Ensemble, ces mesures sont essentielles pour prévenir la transmission interhumaine du nouveau coronavirus », conclut l’OMS.
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