Du 29 octobre au 2 novembre, les arbitres guinéens ont bénéficié d’un stage de perfectionnement en vue de la nouvelle saison sportive 2024-2025. Cette formation de remise à niveau a réuni près de 30 jeunes arbitres du pays. Et elle vise à rehausser le niveau de cette corporation en Guinée et à travers le monde à travers les compétitions de la FIFA. Pour ce faire, les représentants de la FIFA et de la CAF ont déclin des préoccupations à combler.
De nouvelles règles de jeu instaurées ont été apprises par les stagiaires. Après cette formation, la commission des arbitres a pour objectif de mettre en valeur une academie visant à promouvoir la performance des hommes en noir. Le vice président de la commission des arbitres s’est réjouit de cette énième initiative de la Fédération, mais surtout la qualité des approches pédagogiques. Le président de l’Association des arbitres invite les dirigeants de la FGF à fructifier ce stage à travers le pays pour l’émancipation de ce métier en Guinée.
« Nous apprécions la valeur de l’instruction reçue. Nous portons à votre connaissance que nous ferons tout de notre pouvoir pour mettre en exécution ce que nous avons appris sur le terrain. Au nom de l’association, notre souhait aujourd’hui, c’est de qualifier l’arbitrage guinéen. Aujourd’hui, nous sommes à l’élite. Mais notre souhait, c’est de multiplier ces genres de stages à partir des coins les plus loin de Conakry où les arbitres ont besoin des connaissances. La qualification de l’arbitrage commence par la base. Nous souhaitons que de tel stage soit délocalisé à l’intérieur pour tout arbitre ait accès à cette formation. Nous sommes satisfaits. Nous vous rassurons que nous allons mettre à l’œuvre ce que nous avons appris », a déclaré N’Famara Diomandé.
Ils sont plus de 30 jeunes arbitres d’élite qui ont participé à cette formation pendant cinq jours. Les experts de la FIFA exhorte le comité exécutif de la Feguifoot à rehausser la valeur des hommes en noir. Et ce stage est venu à point nommé pour les arbitres avec des missions bien plus importantes. « Cette formation a deux principaux objectifs. Il y a un objectif habituel de renforcer les capacités de nos arbitres. Ce sont nos arbitres. Ils sont des arbitres guinéens, mais ce sont nos arbitres au niveau de la FIFA. Le deuxième objectif, c’est de voir comment faire la promotion des arbitres guinéens compétents. Parce que ça fait un bon bout de temps qu’on ne voit pas de grands arbitres qui viennent de la Guinée-Conakry. Je suis venu pour ça. Je ne suis as venu pour les arbitres. Sans ces arbitres, nous tous, on est rien. C’est un défi pour nous tous », indique l’expert Rwandais, Athanase Nkubito.
Le Responsable du Développement de l’Arbitrage (RDO) pour l’Afrique francophone poursuivi en faisant des recommandations à la FGF pour élever le niveau de l’arbitrage guinéen. « On a besoin de personnes de qualité, capable et vous en avez. Vous avez besoin des instructeurs techniques de haut niveau, des instructeurs physiques de haut niveau. Des IT, maintenant, le football moderne c’est des images. Ce n’est pas la parole. Les équipes vont réclamer. Il faut prouver. Les images doivent être interprétées d’une manière professionnelle. Tout ça, c’est le renforcement du département des arbitres. Les jours qu’on vient de passer ici, les résultas que nous avons remarqué pendant et la théorie et la pratique, montre que les arbitres ont besoin d’un encadrement spécifique. Ils ont les qualités. Ils sont physiquement bons, mais les résultats n’ont pas été bons. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas été encadrés. Physiquement, ils sont disposés. Ils ont des qualités franchement. C’est l’encadrement seulement qui manque. Il faut équiper le département. L’arbitrage est devenu moderne. Il faut l’équiper par les équipements modernes. On ne peut pas critiquer un arbitre sans lui donner le matériel. Lui-même il a besoin de ça pour s’auto-évaluer. On n’a pas un arbitre professionnel de la Guinée à la CAF. Pourquoi ? Vous pouvez vous poser cette question. C’est un défi que je vous lance et que nous allons tacler ensemble. Parce que ça nous [ndlr, FIFA] concerne aussi », a-t-il indiqué.
Med Sesay