Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Moussa Moïse Sylla, a présidé ce mardi 28 mai 2024, au Palais du Peuple de Conakry, la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition du Salon de la Teinture et du Textile Guinéens (SaTeG).
Cette édition du SaTeG est organisée cette année en même temps que la 2ème édition de Laguinè Kouri – la Fête de la Gastronomie Guinéenne. L’initiative est portée par l’ONG Cultures et Fiertés Guinéennes (CuFig) en collaboration avec Firsi de Guinée, partageant les mêmes valeurs d’entraide et d’émancipation.
Dans son allocution, la présidente fondatrice de l’ONG CuFig, Madame Hawa Binttina Soumah, a présenté les ambitions de son organisation, qui consistent à promouvoir la culture guinéenne et à travailler pour l’autonomisation des femmes. Elle a exprimé sa gratitude envers le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat pour son soutien et son implication dans le succès de la 3ème édition du SaTeG.
Elle a également mis en avant l’importance de ce Salon en soulignant son rôle crucial dans la promotion de l’artisanat local et des savoir-faire traditionnels. Pour elle, ces événements contribuent à la préservation et à la valorisation de l’héritage culturel du pays pour les générations futures, offrant également une plateforme indispensable pour l’autonomisation des femmes ainsi que la promotion de l’égalité des chances.
Dans son discours d’ouverture de cette 3ème édition, le Ministre Moussa Moïse Sylla a mis en lumière l’importance de la promotion et de la valorisation de la culture guinéenne. Il a félicité et remercié la présidente de l’ONG CuFig pour son courage et son engagement, avant de réitérer le soutien et l’intention de son département à apporter son appui au Salon de la Teinture et du Textile Guinéens.
Le Ministre a également souligné le rôle essentiel de ces événements dans la transmission des valeurs culturelles, de l’enseignement et des techniques traditionnelles. Il a insisté sur l’importance de préserver et de transmettre des pratiques de valeurs telles que le « Kania Soli, la Mamaya, le Konkoé toure gbeli ou le Bourèkhè ». Ces initiatives sont perçues comme des moyens de préserver l’héritage culturel et de garantir sa pérennité à travers les générations.
En exprimant son engagement en faveur de la promotion des danses et rythmes traditionnels guinéens à l’échelle internationale, Moussa Moïse Sylla a mis en exergue les enjeux de la reconnaissance de la culture guinéenne sur la scène mondiale. Il a évoqué les chantiers ouverts au Ministère de la Culture pour soutenir cette démarche et participer à la diffusion ainsi qu’à la valorisation de l’art et de la culture guinéenne à l’échelle globale.