La procédure judiciaire contre les quatre militaires de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU libérés jeudi, trois jours après leur arrestation en Centrafrique, a été « classée sans suite », a annoncé à l’AFP le procureur général de Bangui.
« Compte tenu des accords qui nous lient à la Minusca (la mission de l’ONU en Centrafrique), on ne peut pas les entendre devant un juge et, face à cet obstacle, le parquet a décidé de classer sans suite », a déclaré à l’AFP par téléphone Didier Tambo, le procureur général près la Cour d’Appel de la capitale.
« L’enquête préliminaire était clôturée au niveau de la police judiciaire, puis arrivée au niveau du parquet de la République où on a pensé que la procédure était inopportune », a poursuivi le magistrat. « Il y a d’un côté les indices et les charges, la voiture, les armes, et, de l’autre, l’opportunité de poursuivre. Et le parquet a décidé qu’il n’était pas opportun de poursuivre en raison de l’accord » avec la Minusca, a-t-il conclu, sans autre précision.
AFP