Après avoir franchi une étape cruciale dans cette compétition et qui est à la fois historique pour le pays, les guinéens ambitionnent de plus voir leur équipe se rapprocher du titre. Le week-end dernier, le Syli National a écarté la redoutable équipe de la Guinée-Équatoriale au bout du suspense. Ce qui a permis au pays de gagner un match à élimination directe depuis 1976, soit 48 ans après. Cet exploit est certes salué par le patron de l’équipe. Mais Kaba Diawara veut voir plus loin que le bout de son nez dans ce tournoi.
« L’appétit vient en mangeant », disait un adage. C’est cette assertion qui résonne désormais au sein de l’équipe nationale de Guinée après avoir battu le Nzalang Nacional. Une équipe solide, mais le Syli a su se démarquer. L’objectif fixé au staff technique est proche de se concrétiser. Atteindre le dernier carré de ce tournoi en battant la RD Congo, vendredi prochain à 20h. Le succès face à la Guinée-Équatoriale n’est que partie remise. Puisque Kaba Diawara vise à décrocher la première étoile pour le Syli National.
« Je pense qu’on ne va pas s’arrêter là. Mais une fois qu’on brise ce plafond vert, il faut essayer d’aller chercher la coupe. On voit que le tableau s’ouvre un peu. On n’est pas plus bêtes que les autres, on va se reposer et on va mettre les choses en place pour le vendredi. J’ai réussi à prendre les mêmes 23. A chaque fois, je prenais les mêmes gars. J’étais très critiqué pour ça. Mais je savais où on voulait aller. On voit quand les grands frères ne sont pas là, les petits jouent et répondent présents. On veut être champions », a décliné Kaba sur Canal+ dans l’émission « Soir de CAN ».
Sa remise sur pied se concrétise
Après la cruelle défaite et élimination en 2021 face à la Gambie lors de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, les critiques ont afflué sur le technicien guinéen. Nombreux sont les guinéens qui ont réclamé son départ à la tête du Syli National. Par contre, Kaba Diawara a bénéficié de la confiance du ministre des sports, Lansana Béa Diallo et du CONOR à l’époque. Reconduit pour achever le travail entamé.
« On était partie d’une élimination de la Gambie au Cameroun. On était tristes. Il y avait de larmes mais c’était des larmes de tristesse. Le CONOR et le ministère de sports m’ont fait confiance. Et j’ai signé pour 2 ans. On n’est répartis avec une équipe plus jeune. Le projet était d’arriver ici et de passer au moins les huitièmes de finale. On l’a fait. Maintenant, on a beaucoup d’ambitions. Il faut qu’on bosse. On sait que Serhou Guirassy est à 100%, il a pleinement récupéré. Ça fait partie du job, on va discuter. On va voir si Mohamed Bayo est fatigué ou pas. Vu qu’il a joué 4 matches, il ne faut pas le perdre», assène-t-il.
Med Sesay