Huit jihadistes ont été « neutralisés » et trois capturés, lors de diverses opérations menées fin mai dans le nord et l’est du Burkina Faso par les Forces armées nationales et le bataillon du G5 Sahel, a annoncé mardi l’état-major de l’armée.
« Le 28 mai, dans le cadre de l’exécution de ses missions, le bataillon G5 du Sahel du Burkina Faso a effectué une mission de reconnaissance offensive dans la zone de Tasmakat, province de l’Oudalan » dans le nord, selon l’état-major. « Au cours de cette action, cinq terroristes ont été neutralisés », c’est à dire tués, selon un communiqué de l’état-major faisant le point sur les dernières opérations de l’armée.
En outre, précise l’armée, « trois suspects ont été appréhendés et remis à la gendarmerie pour des investigations, et de l’armement et divers matériels ont été récupérés ». Par ailleurs, à la suite de l’attaque le 27 mai contre des populations de Tialbonga dans la région de l’Est, des opérations de ratissage, exécutées par les unités d’intervention du groupement, « ont permis de neutraliser deux assaillants et de récupérer leur armement », selon l’état-major.
Un autre « terroriste » a été tué par le détachement militaire de Kelbo, dans la province du Soum, lors d’un ratissage après une attaque contre les supplétifs de l’armée de Gasbolé (nord), a affirmé l’armée. Depuis le 5 mai, les forces armées burkinabè ont lancé, face à la recrudescence des attaques jihadistes, une opération d’envergure dans les régions du Nord et du Sahel, qui ont permis de neutraliser « au moins une quarantaine de jihadistes », selon des sources sécuritaires.
Le Burkina Faso est confronté depuis six ans aux attaques de groupes jihadistes tels que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaida) et l’Etat islamique au grand Sahara.Malgré l’annonce de nombreuses opérations de ce type, les forces de sécurité burkinabè peinent à enrayer la spirale de violences jihadistes. Ces violences ont fait depuis 2015 plus de 1.300 morts et plus d’un million de déplacés, fuyant les zones de violences.
AFP