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Afrique du Sud : examen le 6 décembre d’un rapport sur le scandale qui gêne le président Ramaphosa

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Un rapport très attendu sur un scandale qui embarrasse le président sud-africain Cyril Ramaphosa un mois avant une échéance cruciale pour son avenir politique, lié à des liasses de billets retrouvées dans une de ses luxueuses propriétés, sera examiné le 6 décembre, a annoncé jeudi le Parlement.

Une commission parlementaire indépendante a été chargée en septembre d’examiner la responsabilité du président Ramaphosa dans cette affaire datant de 2020 et de rendre des conclusions qui pourraient conduire à un éventuel vote pour sa destitution.

« La commission parlementaire s’est réunie ce matin. La date pour la remise du rapport a été repoussée au 30 novembre. Il a été décidé que l’Assemblée nationale examinerait ce rapport le 6 décembre », soit dix jours avant le congrès du parti historique au pouvoir, l’ANC, a déclaré à l’AFP le porte-parole du Parlement, Moloto Mothapo.

Les vacances parlementaires qui devaient commencer le 1er décembre sont repoussées pour l’examen du rapport qui devait initialement être remis au plus tard jeudi. Le Congrès national africain (ANC) doit se réunir à partir du 16 décembre pour choisir ou non d’investir M. Ramaphosa candidat à un second mandat lors de l’élection présidentielle de 2024, en le réélisant président du parti.

Successeur de Jacob Zuma, poussé à la démission en 2018 après une série de scandales, l’actuel président est attendu sur le front de la corruption qu’il a juré d’éradiquer. Selon une plainte déposée en juin par l’ancien chef du renseignement sud-africain, Arthur Fraser, des cambrioleurs se sont introduits en février 2020 dans une ferme appartenant au président à Phala Phala, dans le nord-est du pays.

Ils y ont trouvé d’importantes sommes d’argent en espèces. Cyril Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé le cambriolage à la police et l’argent au fisc, d’avoir organisé l’enlèvement et l’interrogatoire des voleurs, puis de les avoir soudoyés pour qu’ils gardent le silence. Attaqué sur le sujet à plusieurs reprises lors de séances houleuses à l’Assemblée, le président a nié ces accusations, remettant en cause les montants évoqués et soutenant que l’argent trouvé provient en fait de la vente de bétail.

Il a également dénoncé les visées politiques de ses opposants. En Afrique du Sud, la destitution du chef de l’Etat est soumise à un vote à la majorité des deux tiers à l’Assemblée nationale. L’ANC dirigée par Cyril Ramaphosa détient plus de deux tiers des sièges.

AFP

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