Michelle Bachelet a réaffirmé que le Bureau aux droits de l’homme des Nations Unies était prêt à renforcer son engagement avec le Soudan pour conseiller et aider l’État à s’acquitter pleinement de ses obligations en matière de droits de l’homme.
Par ailleurs, les services de Mme Bachelet ont appelé vendredi Khartoum à coopérer avec la Cour pénale internationale (CPI), qui a lancé deux mandats d’arrêt à l’encontre du Président déchu el-Béchir, pour des présumés crimes de guerre il y a près de 15 ans.
« Nous encourageons les autorités soudanaises à coopérer pleinement avec la CPI. Le Conseil de sécurité a adopté une résolution datant de 2005 invitant le gouvernement soudanais à coopérer pleinement et à apporter son aide », a déclaré Ravina Shamdasani.
Omar el-Béchir, qui dirigeait le Soudan depuis 30 ans, a été renversé jeudi par un coup d’Etat de l’armée, dans le sillage d’un soulèvement populaire, et remplacé par un « conseil militaire de transition » pour deux ans.
Le Secrétaire général de l’ONU a réclamé jeudi que la transition au Soudan respecte les aspirations démocratiques des Soudanais. António Guterres a réitéré « son appel au calme et à la plus grande retenue de tous ».
Il a également rappelé « ses encouragements et espoirs antérieurs selon lesquels les aspirations démocratiques du peuple soudanais se réaliseraient grâce à un processus de transition approprié et inclusif ».