La police ivoirienne a secouru 11 enfants et deux adultes qui auraient été contraints de travailler dans des plantations de cacao dans le sud-ouest du pays, a déclaré jeudi le commissaire de police Luc Zaka dans un entretien.
L’opération, au cours de laquelle un ivoirien et deux burkinabè ont été arrêtés, a été menée cette semaine dans la principale région productrice de cacao de Soubre. La répression fait partie des efforts continus pour éradiquer le travail forcé des enfants dans la chaîne de valeur du cacao.
«Parmi les victimes, il y a 9 enfants burkinabè qui ont été remis au consul de San Pedro», a-t-il dit.
Une opération de piqûre avait été prévue entre juillet et août, mais a dû être reportée en raison des restrictions imposées pour enrayer l’épidémie de coronavirus. Un rapport de l’industrie en juin a confirmé que le travail des enfants avait augmenté dans le premier producteur mondial pendant le verrouillage partiel.
En janvier, les autorités ont secouru 137 enfants et arrêté 12 trafiquants présumés au cours d’une descente de deux jours. Depuis, ils ont reçu plus de ressources et ouvert six centres opérationnels dans les principales régions productrices de cacao pour mieux lutter contre le fléau.
Au moins deux millions d’enfants travaillaient dans des plantations en Afrique de l’Ouest, selon le Cocoa Barometer 2018, publié par plusieurs organisations non gouvernementales, dont Oxfam et Voice Network.