L’équipe locale de Guinée a dominé les Bissau Guinéens ce vendredi soir en match aller du dernier tour des éliminatoires du CHAN 2025. Une victoire éclatante qui ouvre les portes de cette compétition à la sélection guinéenne. Un match spectaculaire et une efficacité hors du commun, mais le coach en voulait mieux pour se mettre à l’abri définitivement. Souleymane évoque l’inefficacité de ses joueurs.
Les Locaux guinéens ont été à la hauteur à l’occasion de ce match aller face à la Guinée-Bissau. Ils ont pris une option sérieuse pour retrouver le championnat d’Afrique des Nations. La Guinée tient à retrouver cette compétition après l’avoir quittée depuis l’édition de 2021 au Cameroun. Et cela nécessite un travail conséquent. Le sélectionneur national reste ambivalent bien que ses poulains se sont montrés très solides. Abedi Camara met un accent sur le manque de réalisme de son groupe.
« Je pense que rater les occasions, c’est dans l’ADN du footballeur guinéen. Vous le savez comme moi. Moi, en tant que sélectionneur c’est de continuer à faire mon boulot. Corriger les lacunes. Tout ce qui n’a pas marché aujourd’hui, c’est de regarder les images après. Nous avons encore du temps, sept jours avant de jouer contre la Guinée-Bissau pour le match retour. Et améliorer tout ce qui a marché. Le plus important aujourd’hui peu importe la manière, c’est de se qualifier », a déclaré l’entraîneur guinéen en conférence d’après match.
« Ça été vraiment un discours pas costaud »
Après avoir bien amorcé le match, l’équipe guinéenne a exposé ses lacunes défensives qui a fait revenir les Djurtus dans le match. Suite à un errement défensif, ceux-ci ont recollé au score avant la mi-temps. Et le discours du coach guinéen a tout changé en seconde mi-temps. « Ça été vraiment un discours pas costaud. Très calme. Serein. Parce qu’une équipe déjà abattue après avoir encaissé un but à la dernière minute et quand on cris sur les joueurs, ils sont encore perturbés », explique Abedi Camara. J’ai pris au moins 5 minutes sans dire mots. Après, il y a eu des causeries dans le calme, et ça eu un impact sur la deuxième mi-temps », a-t-il poursuivi.
Souleymane Abedi a puisé ses efforts dans la communication gestuelle de son homologue, Victor Correa de la Guinée-Bissau. Ainsi, il a réussi à redresser la barre du jeu de l’équipe. « Ils ont voulu nous agresser et ça a payé cash. J’ai été clair avec eux [ndlr, joueurs]. Vu que Victor Correa, lui, il comprend français. Dès qu’il a communiqué, j’avais vite compris qu’il voulait mettre de l’impact. J’ai demandé aux joueurs de trouver de l’espace. À un moment donné ils sont revenus sur le terrain en confiance dès qu’ils ont égalisé. J’ai été clair avec les joueurs dans le vestiaire. Quand ils ont été en confiance, il y a eu de l’abandon de zones, nous avons profité de ces espaces pour marquer des buts », souligne le sélectionneur local.
Med Sesay