L’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) a lancé une nouvelle édition d’un programme de mentorat visant à intégrer la dimension de genre dans les services de renseignement criminel en Afrique.
Dénommé « womENACTion », ce programme qui dure une année (septembre 2024/septembre 2025) profite à quatre policières du Botswana, du Cameroun, du Cap-Vert et du Kenya, sélectionnées parmi 125 candidates de 30 pays africains.
Il propose des séances de mentorat personnalisées sur les techniques d’analyse du renseignement criminel.
Les mentorées vont, en outre, travailler sur des analyses stratégiques qui contribueront à prévenir et à perturber la criminalité organisée transnationale dans leur pays.
Lancé en 2022, « womENACTion » offre un environnement de réseautage virtuel dédié à des policières africaines travaillant dans les domaines de la lutte contre la criminalité transnationale organisée et de l’analyse du renseignement criminel.
Depuis son lancement, le programme a touché 200 policières de 35 pays africains.
Il fait partie du projet « Renforcer la réponse de l’Afrique à la criminalité transnationale organisée » (ENACT), cofinancé à hauteur de 26 millions d’euros par l’Union européenne (UE) et la France.
Ce projet, qui couvre la période entre 2017 et 2025, est mis en œuvre par Interpol et d’autres partenaires.
Il est conçu pour aider les polices d’Afrique à adopter des stratégies proactives de lutte contre les menaces liées à la criminalité organisée, à faciliter l’échange d’informations et à développer leurs compétences en matière d’enquêtes.
dpa