Depuis le départ de Kaba Diawara à la tête de l’équipe nationale, le consultant sportif ne mâche pas ses mots au sujet de la Guinée. Nabil Djellit tance autant qu’il peut pour faire part de ses remords sur le limogeage de son collègue de la chaîne cryptée. L’Algérien s’est montré ambivalent quant à la possibilité de qualification du Syli National pour la CAN 2025. Nabil justifie cela par l’évincement du staff de KD9 qui avait assoit une base solide, selon lui.
L’équipe de Guinee est en danger en vue de sa qualification pour le prochain rendez-vous du Maroc en 2025. Pour se donner une bouffée d’air frais, elle doit impérativement être dominer sa matière face aux Walya de l’Éthiopie, ce samedi 12 octobre à 16h GMT. Cette double opposition entre les Guinéens et les Éthiopiens faisait partie des thèmes de l’émission « Les Grandes Bouches » de Canal+. Loin d’évoquer les enjeux de ce match, Nabil Djellit a déclaré que la Guinée mérite de ne pas se qualifier à la CAN 2025.
« Ils [ndlr, Guinéens] méritent de ne pas y aller. Parce qu’ils ont préparé leur échec. Ce qu’ils ont fait c’est du n’importe quoi depuis un moment. Ils sortent d’une très bonne CAN où vous avez par moments même émerveillé. J’ai ensuite vu aller gagner en Algérie, ce qui est assez rare. Ça m’a marqué. En plus, ce n’est pas un hold-up. Ils avaient un plan de jeu. Tout avait parfaitement été calé. Ils ont gagné à Alger, à Mandela précisément. Je n’ai pas compris la suite », a d’abord rappelé Djellit.
Et de poursuivre en faisant remarquer son regret suite au départ de la bande à Kaba Diawara. « Ils [ndlr, dirigeants] ont remercié un staff qui avait globalement plutôt bien travaillé. La Guinée, ce n’est pas le Brésil. On ne peut pas gagner tous les matchs d’un coup. Ils ne vont pas jouer avec un contenu exceptionnel non plus. Les sélections nationales d’aujourd’hui, c’est un peu du pragmatisme opérationnel. De temps en temps ça peut bien jouer. Donc, je n’ai pas compris qu’on ait viré un sélectionneur sur une histoire des JO. Donc, c’est du pari perdu. Ça se retourne contre le futur. Ils méritent de ne pas y aller », a-t-il pesté.
Med Sesay