« Réimaginer l’Afrique par l’intelligence artificielle », tel est le thème de la troisième édition de la Conférence africaine des startups, prévue du 5 au 7 décembre prochain en Algérie. Cet événement annuel organisé depuis 2022 est initié par le ministère algérien de l’Économie de la connaissance, des startups et des microentreprises en partenariat avec « Algeria Venture », le premier accélérateur public de startups en Algérie.
La troisième édition rassemblera des innovateurs, entrepreneurs, investisseurs et personnalités économiques et intellectuelles éminentes du monde entier, ainsi que 45 ministres africains chargés des domaines de l’innovation et des startups, a indiqué le ministère.
Cette conférence, la « plus grande » de son genre en Afrique, vise à réaffirmer l’importance de l’innovation et des technologies avancées dans la relance du développement socioéconomique du continent, a-t-on souligné.
Elle prévoit d’élaboration d’une feuille de route pour le développement de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, et l’organisation d’une grande exposition dédiée aux nouvelles technologies et dernières innovations en matière d’IA.
L’exposition permettra aux participants de découvrir de nouveaux produits et solutions, et d’interagir avec les entreprises pionnières dans le domaine de l’IA. Au programme également, des panels sur les défis et les opportunités liés au développement de l’IA en Afrique et la manière de transformer les idées innovantes en résultats concrets à même de contribuer au développement durable.
L’IA pourrait contribuer à l’économie mondiale à hauteur de 15700 milliards de dollars vers 2030, selon la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA). Elle devrait, d’après la même source, doubler la productivité et les revenus des petits producteurs alimentaires, faciliter d’autres avancées scientifiques et améliorer la manière dont les humains apprennent. L’Afrique pourrait développer son économie à raison de 1500 milliards de dollars en n’obtenant que 10 pour cent du marché international de l’IA, à en croire la CEA.
dpa