Le Fonds mondial a accordé au Kenya six subventions d’une valeur de 407 millions de dollars afin de soutenir les progrès réalisés par ce pays dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Les subventions soutiendront également les progrès du Kenya vers la couverture sanitaire universelle grâce à des services complets de prévention, de traitement et de soins, a indiqué le Fonds mondial, un partenariat international ayant pour vocation de vaincre ces trois épidémies.
En ce qui concerne le VIH et le sida, les subventions visent à réduire de 75 pour cent les nouvelles infections par le VIH, de 50 pour cent la mortalité liée au sida et de moins de 5 pour cent le taux de transmission de la mère à l’enfant. Pour la tuberculose, l’ambition est de réduire les taux d’incidence de 80 pour cent et de mortalité de 90 pour cent d’ici à 2030, par rapport au niveau de référence de 2015. Pour le paludisme, l’objectif principal est de réduire l’incidence et les décès dus à la maladie de 75 pour cent d’ici à 2027.
Le financement total mobilisé par le Fonds mondial vient compléter l’engagement de cofinancement du Kenya, d’un montant de 593 millions de dollars, qui vise à renforcer la viabilité du financement national de la santé afin d’atteindre l’objectif de la santé universelle. Au cours de la dernière décennie, le Kenya a réalisé « des progrès impressionnants », selon le Fonds mondial, dans sa lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Le Kenya et le Fonds mondial sont partenaires depuis 2003, avec des investissements cumulés de 2 milliards de dollars à ce jour dans la lutte contre le sida, la tuberculose, le paludisme et le COVID-19, et pour renforcer les systèmes de santé.
dpa