Le Premier ministre, accompagné du ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation et du Directeur de Cabinet adjoint de la Primature, a officiellement lancé les premières épreuves du Certificat d’Étude Élémentaire (CEE) au lycée Pathé Diallo, situé dans le quartier Noumoussoulou, Commune urbaine de Mandiana.
Cette année, dans la préfecture de Mandiana, 3 877 candidats, dont 1 029 filles, se présentent aux examens répartis dans 34 centres, dont six situés dans la ville de Mandiana. Lors de cette cérémonie de lancement, les deux épreuves concernées étaient la Rédaction (école française) et la Géographie (Franco-arabe).
Le Premier ministre a souligné l’importance de l’éducation en déclarant : « L’école est pratiquement la priorité des priorités pour toute gouvernance qui pense à construire le futur. Et le futur commence par l’école… ». Il a également rappelé que l’école avait été négligée pendant un certain temps : « Il faut qu’on rompe avec ça. Et je dois vous dire, d’ici peu de temps, peut-être l’année prochaine ou dans deux ans, le numérique va intégrer les programmes d’enseignement à partir du primaire, pour que nous puissions rattraper notre retard dans la formation de nos enfants ».
Poursuivant son discours, le Chef du Gouvernement a évoqué son récent passage dans le Wassouloun et a transmis le message du Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, qui souhaite donner à tous les enfants de Guinée un sentiment d’appartenance et d’importance. Il a insisté : « Et dire à n’importe quel enfant du pays, qu’il soit dans une grande ville, qu’il soit loin de la ville, qu’il soit dans une zone rurale, la République de Guinée compte sur lui pour qu’il étudie et pour que l’éducation, aussi bien pour l’État que pour les parents, constitue une priorité ».
Le Premier ministre a lancé un appel aux parents pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école, en particulier les filles, afin qu’ils puissent devenir les garants des valeurs de la République et contribuer à la stabilité, l’union, la paix, et au progrès économique et social de la Guinée.
Pour conclure, il a rassuré les candidats en précisant que cet examen n’avait pas pour but d’éliminer les élèves : « C’est simplement pour vérifier si vous avez bien compris les cours. Et je crois que, de la manière dont je vous vois, très sages, vous avez bien appris vos leçons. Je vous souhaite bonne chance pour réussir et continuer vos études ».