Retenue parmi les six femmes arbitres devant officier la 22ème édition de la coupe du monde, Salima Radhia Mukansanga a fait part de sa satisfaction de prendre part à ce rendez-vous mondial. L’arbitre centrale rwandaise s’est exprimée devant les journalistes sportifs venus de tous les horizons du monde. Cette fois-ci c’est la bonne, mais elle ne compte surtout pas s’arrêter là.
La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a autorisé ses arbitres de se prêter aux questions de la presse internationale, ce jeudi. Parmi tous les arbitres retenus, seulement Salima Mukansanga et une consœurs qui ont manifesté leur désir de s’exprimer sur la coupe du monde. Un honneur et un privilège certes pour Salima, mais elle ne compte pas s’arrêter à mi-chemin.
« En tant que femme, c’est une opportunité pour nous tous de travailler ensemble et de continuer à nous améliorer. C’est un pas de plus. Si les hommes peuvent le faire, les femmes aussi, car elles le méritent, et c’est ce que tout le monde doit comprendre. Les femmes méritent d’arbitrer comme les hommes. C’est un honneur et un privilège, car cela ne s’est jamais produit auparavant. Ça veut dire que tu vas être la première et que tu vas ouvrir la porte à d’autres femmes, surtout en Afrique »,a-t-elle déclaré. Les propos retranscrits par nos confrères de New Sport Africa.
Il faut tout de mentionner que la centrale rwandaise de 33 ans a avait également été la première femme de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations à officier un match. Ledit match remonte à 2021 entre la Guinée vs et le Zimbabwe. Salima a également un boulevard devant elle à pouvoir écrire une belle page de l’histoire de sa carrière. Rendez-vous donc pris pour ce dimanche pour le coup d’envoi de la tant attendue compétition.
Med Sesay