Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est félicité ce mardi du lancement de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), souhaitant qu’il contribue à une accélération de la croissance économique de nombreux pays africains.
L’accord « est une étape qui concrétise un rêve des fondateurs de l’Organisation de l’Union africaine (UA) il y a 60 ans, lorsqu’ils avaient imaginé une Afrique intégrée », a déclaré M. Ramaphosa à l’issue d’un sommet extraordinaire de l’UA tenu les 7 et 8 juillet dans la capitale nigérienne Niamey.
Ce sommet a marqué l’entrée en vigueur de la ZLECA et a officiellement lancé la phase opérationnelle du marché intérieur africain.
Le président sud-africain a déclaré que son pays aurait tout à gagner à faire partie du plus grand marché unique au monde, qui regroupe une cinquantaine de pays, une population combinée de 1,2 milliard d’habitants, ainsi qu’un PIB de 3.200 milliards de dollars.
Il a qualifié la mise en oeuvre de la ZLECA de plateforme permettant aux pays africains d’intensifier le commerce entre eux, et de tirer parti des avantages offerts par la zone franche. Il a également souligné l’importance et l’urgence d’un développement des infrastructures à travers le continent, afin de soutenir les activités économiques.
La ZLECA appelle, parmi ses principales aspirations, à un marché unique des biens et des services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, permettant ainsi de créer plus rapidement une union douanière.
Une fois pleinement opérationnelle, la ZLECA devrait faire progresser le commerce intra-africain de plus de 50% d’ici 2022, d’après la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.
Xinhua