Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme va ouvrir un bureau au Burkina Faso, pour contribuer à la promotion des droits humains « dans le contexte d’une situation sécuritaire complexe dans la région du Sahel ».
L’accord a été signé par la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine du Burkina Faso, Alpha Barry, lors d’une cérémonie au siège du Haut-Commissariat à Genève, selon un communiqué publié mercredi.
Ce bureau national doit aussi « faciliter la mise en oeuvre des engagements du Burkina Faso » dans le domaine des droits humains. « Il s’agit d’une étape importante dans l’engagement du Burkina Faso envers les normes internationales en matière de droits de l’homme.
Ce nouveau bureau nous permettra d’apporter un soutien renforcé et adapté au Burkina Faso pour l’aider à surmonter les nombreux défis auxquels il est confronté », a déclaré Mme Bachelet. « Sur la base d’une évaluation permanente, indépendante et impartiale de la situation des droits de l’homme dans le pays, le bureau national fournira une assistance technique, des conseils et un soutien au gouvernement, à la commission nationale des droits de l’homme, à la société civile et à d’autres partenaires pour l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et programmes visant à favoriser et à faire respecter les normes et standards régionaux et internationaux » en la matière.
L’action du bureau s’entend au sens large des droits humains: économiques, sociaux et culturels, ainsi que les droits civils et politiques, souligne le communiqué. Avec l’ouverture du bureau national à Ouagadougou, les cinq Etats membres du G5 Sahel (Tchad, Mali, Mauritanie, Niger et Burkina Faso) auront « une présence permanente et solide des Nations unies dans le domaine des droits de l’homme », ajoute encore le Haut-commissariat.
AFP