Lenteur dans la libération des détenus politiques graciés par le CNRD. Maitre Mohamed Traoré, un des avocats des détenus, affirme que le dossier est trop profond. C’est pourquoi, il faut travailler de manière lente mais sûre pour éviter toute erreur dans la sélection des ces détenus pour les libérer.
Ces personnes graciées par le CNRD les putschistes qui ont renversé le régime Condé sont reparties en deux catégories. La première, ce sont des personnes arrêtées la veille et au lendemain du referendum organisé le 22 Mars 2020. La deuxième, ce sont celles arrêtées aussi à la veille et au lendemain de la présidentielle du 18 octobre 2021. Mais vu le nombre pléthorique de ces détenus, il n’est pas facile de trier, affirme Maitre Mohamed Traoré un de leurs avocats.
« La difficulté se situe du fait que, y’a eu beaucoup d’arrestation. Donc, plus ont examine leurs dossiers, on se rend compte que, au delà des personnes qui sont connues, ils y’a d’autres anonymes dans cette affaire. » a-t-il indiqué.
Pour faciliter la sélection de ses détenus, Maitre Traoré et ses collègues travaillent en étroite collaboration avec tous les différents parquets du pays.
« Nous travaillons non seulement avec les parquets généraux mais aussi avec les parquets d’instances, parce que c’est avec eux qu’on peut connaitre qui a été et qui a été déjà libéré. » a précisé l’avocat.
Sur chaque liste qui parvient à ce pool d’avocats, il prend le temps nécessaire de vérifier les noms et prénoms des personnes pour éviter tout amalgame, précise Maitre Mohamed Traoré.
« Nous sommes obligés de vérifier tés bien pour savoir si c’est personnes ont été arrêtés dans le carde de la lutte contre le 3 eme mandat. »
Pour l’heure, il est difficile de dire avec exactitude, le temps que cette procédure prendra, a conclu Me Traoré.
Boubacar Barry