Le patrimoine forestier guinéen comporte plus de 4.000 espèces de plantes répertoriées sur l’ensemble du territoire, a annoncé lundi Charlotte Katt, membre d’une équipe de chercheurs, lors de la publication des résultats d’une étude sur les forêts guinéennes.
Après plus de trois ans d’étude sur l’importance médicinale des plantes, les scientifiques ont découvert dans ce patrimoine forestier 20 nouvelles espèces utiles pour les sciences et la recherche botanique, a-t-elle indiqué.
Selon Mme Katt, estimé à plus de 25% du territoire national, le patrimoine forestier guinéen est très riche et varié avec des espaces rares, mais en voie de disparition si des mesures de préservation ne sont pas prises.
Ainsi, sur plus de 4.000 plantes répertoriées, on dénombre 69 espèces endémiques, 41 espèces en danger et 16 espèces menacées.
Vu l’importance des plantes dans la vie des hommes et des autres animaux, ainsi que pour l’équilibre de l’écosystème terrestre, maritime et aérien, les chercheurs ont invité les autorités guinéennes à préserver par des actions concrètes le patrimoine forestier dont la disparition pourrait causer un préjudice énorme à l’environnement.
La contribution marginale du secteur forestier à la formation du PIB est estimée à moins de 4%, malgré son potentiel qui permet de mettre en évidence de grands domaines géographiques : mangrove, forets mangroves, foret sèche, savane et forêt dense, etc.
Xinhua