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Clôture ce dimanche à Conakry de la 13ème édition des 72 heures du livre 2021

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La 13ème édition des 72 Heures Du Livre a été clôturée ce dimanche 25 Avril 2021 au chapiteau du palais de CONAKRY. Cette année, elle a été marquée par plusieurs activités notamment des cafés littéraires comme celui placé sous le thème « comment faire de Conakry la capitale africaine du livre » présidé par l’invité d’honneur de l’événement Eugène Ebodé, écrivain et auteur camerounais.

« Ce grand objectif que les autorités guinéennes notamment le ministère de la culture s’est fixé est bien possible à atteindre. Pour cela, il va falloir inciter la jeunesse à s’intéresser à la lecture. En effet, seul le lecteur peut donner la vie à un écrivain. Si un écrivain n’est pas lu, il meurt. Prenons l’exemple sur BATOUALA de l’écrivain français RENÉ MARAN. Quand il a écrit ce livre en 1921, il fut oublié à un moment donné. Cela lui a fallu la perte d’un grand concours littéraire auquel il était candidat. CONAKRY capitale africaine du livre, encore une fois c’est possible une fois la lecture mise en avant » a conclu Eugène Ebodé écrivain, auteur camerounais et invité d’honneur de la 13ème édition des 72 Heures Du Livre 2021.

Puis, s’en est suivi un autre café littéraire sous dont le thème était « l’avenir appartient aux femmes ». Il a été présidé par Hawa Béavogui, Ministre des Droits et de l’Autonomisation des Femmes. Dans son discours, Mme Béavogui a souligné qu’en Guinée, les femmes ont du talent et qu’elles peuvent à leur tour raconter ne se reste qu’une seule histoire.

« La littérature féminine doit être encouragée. Prenons l’exemple sur UNE SI LONGUE LETTRE DE MARIAME BA. C’est une battante. On doit toutes la suivre pour atteindre nos ambitions qui ne sont autres que devenir la capitale africaine du livre » a indiqué la ministre. 

Les lecteurs oui, pour encourager ceux qui écrivent mais le délégué des 72 Heures du Livre a évoqué que les écrivains doivent aussi savoir sur quoi écrire afin que le message touche directement la société.

« On écrit pas parce qu’on veut écrire » interpelle SANSY KABA DIAKITÉ.

Après les cafés littéraires, place a été réservée aux dons de livres aux partenaires comme l’organisation internationale de la francophonie, l’invité d’honneur de l’événement, l’écrivain et auteur camerounais EUGÈNE EBODÉ et autres autorités compétentes ayant pris part à la clôture.

Après toutes les interventions, c’est la ministre de la culture SONA KONATÉ qui a clore la rencontre en rappelant l’importance de cet événement culturel et l’engagement de son département à faire de Conakry, « la capitale africaine du livre »

Justin LENO

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