Un projet régional a été annoncé pour protéger les ressources en eau et la biodiversité ainsi que pour renforcer la résistance au climat dans la région du Kilimandjaro entre le Kenya et la Tanzanie.
Mené par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le projet sera financé à hauteur de 8 millions de dollars par le Fonds pour l’environnement mondial.
L’initiative a pour objectif de permettre à 100 000 personnes supplémentaires d’avoir un accès direct à l’eau potable. Elle vise également à préserver 40 000 hectares de forêts nuageuses et à assurer une utilisation durable des eaux souterraines en améliorant leur stockage pendant la saison sèche.
Elle permettra la restauration des écosystèmes en reboisant 400 km² de forêts nuageuses, qui jouent un rôle essentiel dans la rétention de l’eau et la reconstitution des réserves d’eau souterraine. Les communautés locales seront soutenues dans le développement d’activités économiques durables afin d’éviter la poursuite de la déforestation.
Ce projet commencera par un soutien accru à la recherche scientifique, a indiqué l’UNESCO. Ses experts vont cartographier les systèmes aquifères de la région. Un centre d’observation scientifique sera mis en place pour surveiller la qualité de l’eau, le niveau des nappes phréatiques et la santé des écosystèmes.
Le mont Kilimandjaro subit les pressions combinées du dérèglement climatique, de la déforestation et de l’augmentation de la demande en eau. La fonte de ses glaciers menace la disponibilité de l’eau et la stabilité des écosystèmes au Kenya et en Tanzanie.
Cette initiative s’inscrit dans l’Année internationale de la préservation des glaciers en 2025, marquée par l’instauration par les Nations unies de la Journée mondiale des glaciers qui sera célébrée chaque 21 mars à partir de cette année.
dpa